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Le parc et ses alentours

Un élément majeur du patrimoine eudois

La présence des comtes et comtesses d’Eu a largement façonné le territoire entourant le château. Le parc, dont la vision se résume aujourd’hui trop souvent au jardin à la française, a longtemps été la tête de pont d’un vaste domaine. Ce dernier, bien qu’il n’ait plus sa taille d’autrefois, reste un élément majeur du patrimoine eudois. Les alentours du château sont exceptionnels. Les terres qui l’environnent sont l’occasion de nombreuses promenades.

Façonné par la Grande Mademoiselle

Si le parc doit beaucoup à la Grande Mademoiselle, le XIXe s. est toutefois l’époque où le domaine connaît probablement le plus grand nombre de modifications.

La Grande Mademoiselle (1627-1693) devint propriétaire du domaine d’Eu en 1660. Un certain nombre des aménagements faits à sa demande sont encore visibles. Le cœur de cet espace, le jardin français, serti de puissants murs de grès, est implanté à cette époque. Située au pied de celui-ci, la pièce d’eau longue date probablement également de l’époque de la Grande Mademoiselle.

Développé par Louis-Philippe

Au XIXe s., le domaine connaît un grand nombre de modifications sous l’impulsion de Louis-Philippe (1773-1850). Son attitude vis-à-vis du parc du château sera la même que celle observée pour sa fortune personnelle : récupérer morceau par morceau un héritage dispersé par la Révolution et l’étendre. Louis-Philippe préserve le plus possible l’héritage laissé par la Grande Mademoiselle, mais lui adjoint des parcelles traitées à l’anglaise. Alors à la mode, cette manière de faire se caractérise par un abandon de la rigueur voulue pour le jardin à la française au profit d’un tracé plus souple, plus proche de la nature. Il l’enrichit aussi de multiples constructions à l’exemple de la glacière, de différents ponts et d’habitations pour les employés du parc.

Modernisé par Viollet-le-Duc

Le domaine d’Eu devint en 1872 une propriété d’un petit-fils de Louis-Philippe, Louis-Philippe-Albert d’Orléans, comte de Paris. Cette époque est marquée par les travaux lancés par le grand architecte Viollet-le-Duc et ses collaborateurs. Le parc fut alors doté de nouvelles constructions, notamment pour améliorer la circulation de l’eau et sa qualité ou pour alimenter le château en gaz. Les ouvrages plus anciens, comme le Pavillon Montpensier conçu au XVIIe s., la fontaine du jardin français ou la table des Guises furent restaurés.

La présence du comte et de la comtesse d'Eu, à partir de 1905, n'a pas profondément modifié le tracé du parc. Les cartes postales de l'époque dévoilent un espace qui se fait toujours plus paysager et tourné vers la nature.